Période d’incertitude, crise, chaos, réorganisation, transformation, restructuration, redressement, départ d’un cadre dirigeant, … l’intervention d’un manager de transition est fréquente dans les entreprises. Pourquoi ? Parce que les entreprises ont énormément à y gagner !
Marc Le Guennec, DSI et manager de transition depuis plus de 15 ans, partage avec nous sa belle expérience.
De sérieux atouts pour l’entreprise :
- L’entreprise a accès à un manager opérationnel de suite. « On n’a pas le temps de prendre le temps de découvrir l’entreprise, il faut être extrêmement pertinent dès les tous premiers jours. A chaque fois, le taux de satisfaction du client est énorme, surtout au début. Ensuite, il s’habitue très vite à obtenir d’excellents résultats ! »
- Pour être si performant, ce manager est généralement surdimensionné, surqualifié, capable de voir très vite à la fois les véritables problèmes et les solutions appropriées. « Je suis intervenu dans une entreprise en redressement judiciaire.. En restabilissant l’organisation et en redynamisant les collaborateurs, j’ai pu éviter la liquidation pendant cinq ans », se souvient Marc Le Guennec.
- Le cabinet de management de transition vend un résultat, pas une personne. Il apporte au manager de transition soutien et accompagnement afin d’assurer sa performance. En cas de problème, il assure le remplacement très rapide du manager de transition.
- Le manager de transition peut apporter une formation expérientielle de dirigeant à dirigeant, de très haut niveau à un collaborateur à haut potentiel qui doit prendre la responsabilité d’une direction. « J’ai ainsi assuré la transition avec un nouveau DSI. Pour le DG, c’était la meilleure solution », explique Marc Le Guennec.
Des challenges passionnants pour le manager de transition
- Le manager de transition accède à une vision globale de l’entreprise, un peu comme un consultant. Mais il a sur ce dernier un avantage de taille : sa situation lui permet d’avoir un impact très fort sur l’entreprise et d’observer, de suite, les résultats de son intervention. C’est extrêmement gratifiant. C’est aussi une posture unique : rares sont les occasions d’avoir un tel impact sur une si courte période. « Ma démarche, en tant que manager de transition, est toujours très globale, entrepreneuriale », analyse Marc Le Guennec.
- La rémunération est bonne à la hauteur des défis à relever.
- Changement et apprentissage permanent garantis : il n’y a pas de routine pour le manager de transition. De mission en mission, ce manager enrichit sa pratique des contextes variés dans lesquels il intervient. Il acquiert une vision de plus en plus globale et complète du monde de l’entreprise, et développe une expérience de plus en plus précieuse, qu’il peut mobiliser dans de nouvelles situations.
Des soft skills indispensables au-delà des compétences techniques
Cela dit, n’importe qui ne peut pas s’improviser manager de transition. « Au-delà des compétences techniques de DSI, ce qui a toujours fait la réussite de mes missions, analyse Marc Le Guennec, c’était ma capacité à remettre les gens au travail, à leur redonner de la fierté, à réussir à être proche d’eux en un temps très court. Cela nécessite des compétences relationnelles fortes, beaucoup d’écoute notamment ».